Comment installer facilement une Dashcam soi-même ?

Comment installer facilement une Dashcam soi-même ?

Introduction

Installer une dashcam paraît technique ? En réalité, avec un peu de méthode, c’est simple et rapide.
En une heure, vous pouvez obtenir une installation propre, invisible et parfaitement fonctionnelle.
Voici un pas-à-pas clair pour poser votre dashcam comme un pro, sans stress.

Avant de commencer : préparez le terrain

Matériel utile.
Dashcam + câble, outil d’habillage (pour glisser le câble), lingette alcool (dégraissage), serre-câbles, éventuellement un kit hardwire si vous voulez le mode parking.

Sauvegardez vos réglages.
Mettez la carte microSD, réglez date/heure, résolution, boucle, et activez WDR/HDR. Vérifiez que la ventouse/adhésif est propre.

Choisir l’emplacement idéal

Haut, centré, discret.
Placez la dashcam derrière le rétroviseur pour ne pas gêner la vue. Vérifiez l’angle : capot visible au quart bas de l’image, horizon droit.

Attention aux capteurs.
Évitez de couvrir la zone des capteurs ADAS et la zone de dégivrage. Testez l’essuyage par les balais d’essuie-glaces.

Caméra arrière (si double).
Positionnez-la au centre de la lunette, en haut. Nettoyez avant collage pour une adhérence durable.

Câblage discret : deux méthodes

Méthode 1 : allume-cigare (la plus simple).

  • Faites courir le câble le long du pavillon, descendez par le montant A (côté passager de préférence).
  • Glissez sous le joint avec l’outil, suivez la boîte à gants et rejoignez la prise 12 V.
  • Fixez les chutes avec des clips pour éviter les vibrations.

Méthode 2 : kit hardwire (mode parking).

  • Coupez le contact. Repérez la boîte à fusibles et identifiez :
    • un fusible permanent (B+) et un fusible après contact (ACC),
    • un point de masse propre.
  • Utilisez un add-a-fuse pour chaque ligne et insérez un fusible adapté.
  • Réglez la tension de coupure dans le boîtier (ex. 12,0 V) pour protéger la batterie.

Astuce sécurité : routez le câble du côté opposé aux airbags rideaux et ne pincez jamais le faisceau.

Réglages clés pour une image exploitable

Cadre et netteté.
Visez une résolution élevée (2.5K/4K si disponible), WDR/HDR activé, exposition neutre.
Boucle & capteur G.
Clips de 1 à 3 minutes ; sensibilité du G-sensor sur moyen pour verrouiller un choc sans saturer la carte.
Horodatage.
Activez date/heure (GPS si présent) : c’est crucial en cas de sinistre.

Tests et entretien

Test route.
Faites un petit trajet, vérifiez stabilité, vibrations, lisibilité des plaques et du feu tricolore. Ajustez l’angle au besoin.
Contrôle carte.
Lisez un clip sur ordinateur/smartphone. Si ça saccade, remplacez la carte par un modèle haute endurance.
Entretien.
Formatez la carte mensuellement, dépoussiérez la lentille et vérifiez le collage.

Bonus : activer le mode parking

Choisir le mode.

  • Détection mouvement/choc : enregistre à l’événement.
  • Time-lapse ou low-bitrate : crée une timeline continue allégée.

Énergie.
Avec un kit hardwire, réglez la tension de coupure et la durée maximale (ex. 6–12 h) pour préserver la batterie.

Conclusion

Installer une dashcam soi-même, c’est abordable et gratifiant. Avec un emplacement discret, un câblage propre et des réglages adaptés, vous obtenez une vidéo exploitable en cas de pépin… et une protection 24/7 grâce au mode parking. Résultat : plus de sérénité sur la route, et une voiture mieux protégée, même à l’arrêt.

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